Tu vois, on danse.
Le corps, on le balance.
On s’touche.
On s’embrasse la bouche.
Tiens, même, v’là qu’on s’dit qu’on t’aime
Mais c’est que de la crème,
De la pommade rose
Pour cacher les choses,
Du p’tit plaisir
Pour pas tout seul dormir.Tu vois pas qu’on t’aime pas ?
Tu vois pas qu’on t’aime pas ?
On t’aime pas.Alors là, t’es seul.
Ça t’pique dans ton œil.
T’as envie
D’parler, de faire guili-guili,
Mais, pomme,
T’es là pour personne
Et c’est tout le monde pareil.
Retourne dans ta piaule :
Même si tu miaules,
Le monde s’en fout. (x2)Tu vois pas qu’on t’aime pas ?
Tu vois pas qu’on t’aime pas ?
On t’aime pas.
Alain Souchon ne pensait pourtant pas au chef d’entreprise, mais ça colle presque…ou plutôt ça ne colle pas.
Il est le pestiféré du droit social comme du droit du travail.
D’abord il y a un superbe amalgame dans la notion de patron qui englobe toutes les entreprises quel que soit leur taille, drôle de famille, le cadre, le manager, le patron.
Ensuite le chef d’entreprise paie souvent pour être exclu:
- Même s’il est salarié, il n’a pas droit à être couvert par Pole emploi, et, s’il couvre ce risque de perte d’emploi par un contrat « privé » c’est alors un avantage en nature bien taxé
- Même s’il se paie au smic, parce que ça marche mal et qu’il prend sur lui, il n’a pas droit à la réduction de 28% dite « réduction Fillon »
- Dés que le CICE a été voté, un des premiers articles rédige l’exclusion des chefs d’entreprise « mandataire » du bénéfice de ce crédit d’impôt de 6%