BOURSE , la crise et la faute aux banques.

La crise est une mutation, une adaptation et même une opportunité, et pourtant

Un homme, muni de son portefeuille d’actions européennes ne sait plus où il se trouve. Il descend dans la rue et aperçoit une femme et l’interpelle :

«Excusez-moi ! Pouvez-vous m’aider ? J’avais promis à un ami de lui expliquer la bourse et j’ai déjà une heure de retard car je ne sais plus où je me trouve avec cette crise. »

La femme répond :

« Vous êtes dans une conjoncture défavorable avec une tendance à la baisse dans un contexte de mondialisation frénétique.

«Vous devez être une banquière» dit l’homme.

«Je le suis«, répond la femme, «comment avez-vous deviné ?»

«Eh bien», dit l’homme, «tout ce que vous m’avez dit à l’air techniquement parfaitement correct, mais je n’ai pas la moindre idée de ce que je peux faire de vos informations et en fait je ne sais toujours pas où je me trouve. Pour parler ouvertement, vous ne m’avez été d’aucune aide. Pire, vous m’avez encore retardé .»

La femme lui répond :

«Vous devez être un expert en économie.»

«Oui,» répond l’homme avec fierté, «mais comment avez-vous deviné ?»

«Eh bien», dit la femme, «vous ne savez ni où vous êtes, ni où vous allez. Vous avez atteint votre position actuelle en chauffant et en brassant une énorme quantité d’action. Vous avez fait une promesse sans avoir la moindre idée comment vous pourriez la tenir et vous comptez maintenant sur les gens situés en dessous de vous pour qu’ils résolvent votre problème. Votre situation avant et après notre rencontre n’a pas changé, mais comme par hasard, c’est moi maintenant qui à vos yeux en suis responsable !»

 

Giovanni MARINELLA

Marinella.giovanni@orange.fr

Aujourd’hui, on connaît le prix de tout et la valeur de rien » (Oscar WILDE)