Le changement c’est maintenant ou tout le temps

Depuis la nuit des temps, le changement est moteur, il permet d’avancer, de sortir en rampant de la mer pour grimper à l’arbre et en redescendre comme l’homme descend du singe.

Ainsi quelques innovations économiques marquantes.

Dés l’invention de la roue, l’homme a pu rouler plus vite et transporter des marchandises, et plus judicieux parfois, il a pu aussi faire rapidement demi tour.

L’imprimerie de Gutenberg a mis les livres à la disposition de tous, encore fallait-il savoir lire (ça reste vrai avec l’IPAD), ce ne fut obligatoire d’apprendre que quelques siècles après.

Les femmes votent seulement depuis la libération et deviennent chef aussi des entreprises, ce progrès semble encore surréaliste dans certaines contrées, surtout en mini jupe.

L’informatique a permis une société binaire avec le 0 ou le 1 qui décident de tout, cela permet de communiquer pleinement et autrement que par signaux de fumée, mais a-t-on quelque chose d’important à dire ?

Les impôts existent depuis que ça bouge, on taxait la marchandise qui voyageait grâce à la roue, les livres de comptes ont permis de tout retracer et on taxera toute les valeurs ajoutées, même les sms, les mails, c’est un mouvement perpétuel.

L’allergie au changement c’est un mauvais signe… C’est qu’on est devenu vieux et donc place………Aux jeunes

Giovanni MARINELLA

marinella.giovanni@orange.fr

« Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » Oscar Wilde

 

 

La grève pour tous

On croyait la grève limitée aux malheureux dont l’usine était condamnée ou dont le bateau allait couler et il s’avère que les projets de prendre en ligne de mire les professions réglementées donc bénéficiant de rentes inouïes par leur travail ont permis de mettre dans la rue ceux qui ne s’y hasardaient qu’avec une bonne berline.

Sans vouloir se moquer des soucis et préoccupations des pilotes de lignes comme des pharmaciens, il n’est pas inutile de penser aux moyens efficaces de grèves à la disposition de ceux qui ne la font jamais. Je pense essentiellement aux grèves du zèle.

Les pharmaciens peuvent nous bourrer de somnifères en équivalent générique,

Les experts comptables télétransmettre des bilans très positifs,

Les commissaires priseurs nous mettre aux enchères,

Les notaires faire testaments de nos espoirs,

Les huissiers se livrer à des exploits supplémentaires,

Les avocats plaider pour l’innocence du patron,

Les dentistes extraire la dent que tous ont contre le gouvernement,

Les médecins soigner le malade imaginaire,

Les architectes dessiner un bel avenir,

La sage-femme permettre d’accoucher enfin d’un joli texte,

Et les casinos et loto donner plein de gros lots.

Est-ce si scandaleux de ne pas être malheureux grâce à son travail et à ses études ?

S’agit-il de pleurer avant d’avoir mal comme le reste de la France ?

Giovanni MARINELLA

marinella.giovanni@orange.fr

« Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » Oscar Wilde

 

 

AVANT C’était si mieux.

A la caisse d’un super marché une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui a alors reproché de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit :

« Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources, vous nous laissez tellement de dettes et tellement d’impôts à payer!  »

La vieille femme s’est excusée auprès de la jeune caissière et a expliqué :

 » Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps. »

Alors qu’elle quittait le magasin, la mine déconfite, la jeune caissière en rajouta :

 » Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens. C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps!  »

La vieille dame admît qu’à l’époque,

On retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

De mon temps,

On faisait des balances carrées avec des calculatrices à bande papier, on n’avait pas d’ordinateur

On montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux.

On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

À l’époque,

On lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables.

On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans un machine avalant 3000watts à l’heure.

On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements.

À l’époque,

on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre.

C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique

À l’époque,

on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l’État du Texas.

Dans la cuisine,

on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu’EDF en produit.

Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servies, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.

À l’époque,

on utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon; on n’avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées.

À l’époque,

on travaillait physiquement; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.

Mais, vous avez raison : on ne connaissait pas le mouvement écologique.

À l’époque,

On buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu’on voulait prendre de l’eau.

On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

À l’époque,

Les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24.

À l’époque,

les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille crayon et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jeter fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui.

La vieille dame avait raison : à son époque, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement.

Et avant on était si jeune et si beau

Fait à Aix-en-Provence à partir de Facebook, l’iphone et un micro ordinateur

 

Giovanni MARINELLA

marinella.giovanni@orange.fr

 

 

 

VOTRE MAISON EST UNE CATHEDRALE

Un passant observait trois ouvriers travaillant sur un chantier. Que faites-vous ?  leur demanda-t-il ?

Je gagne ma vie, répondit le premier.

Je taille une pierre, répondit le second.

Je construis une cathédrale, répondit le troisième.

Variante locale sur un chantier du pôle :

Je gagne bien ma vie, répondit le premier malgré ses 35 heures

Je cherche le soleil, répondit le second sur son toit photovoltaïque

Je construis la maison d une famille, répondit le troisième

Un bel ouvrage !

Giovanni MARINELLA

marinella.giovanni@orange.fr

 

Madoff La fuite en avant

Il m’est venu la nuit dernière une idée qui m’amuse assez, je vous la donne telle que:

que reproche-t-on à MADOFF? d’avoir servi les intérêts des anciens clients avec les mises de fonds des nouveaux et des outils financiers sophistiqués.

Bon. Rien de nouveau sur le fond.

Soit une structure qui prélève des cotisations en promettant un avantage futur qui utilise ces cotisations pour, en fait, servir les avantages de ses cotisants entrés précédemment, qui tout à coup ne peut plus fonctionner du fait de la diminution des nouveaux cotisants par rapport aux anciens.

C’est du MADOFF tout craché, non?

Et ben non: c’est de la retraite par répartition.

Sauf qu’elle, comme elle a la loi pour elle, elle augmente les cotisations et diminue les prestations.

Sacré MADOFF: si on l’avait laissé faire un peu plus longtemps, il aurait inventé la retraite par répartition au pays de la retraite par capitalisation…

C’est la fuite en avant qu’on retrouve aussi illustrée par le principe de refiler le bébé aux autres.

Ou les emprunts d’aujourd’hui qui seront les impôts de demain (nos déficits chroniques !)

Ou comme le jeu des chaises musicales, malheur aux perdants

D’où la citation du jour : « Les illusions ne servent à rien sauf à faire vivre ceux qui les répandent » (Gaston BONHEUR)

Giovanni MARINELLA

marinella.giovanni@orange.fr